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Fin de cet événement Mai 2014 - Date du 15 mars 2014 au 5 mai 2014

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Wim Delvoye, Caterpilar scla modèle # 5 Material : hout, dimensions : 125 x 88 x 211 CM

Wim Delvoye, Sans titre, 1989, Peinture d’émail sur planche à repasser, 140 x 35 x 5 cm

Wim Delvoye, Sans titre (Scie),1989-1990 Peinture émail sur scie métallique, diamètre 24 cm

Oursler Tony, Tou 3 Blackisblackerthanblack technique miste, 2007, 121,9 x 203,2 x 11,4 cm

David De Lossy Ghislain & Marie Lapinpollo (chouette lapone) Ruhtnonsalmi, Finlande Material : c-print, Dimensions : 300 x 110 cm

David De Lossy Ghislain & Marie Sisso (outarde cannepetière) Montgai, Espagne Material : c-print, Dimensions : 300 x 110 cm

Wim Delvoye, Tony Oursler et Ghislain et Marie David de Lossy à la galerie Guy Pieters

Jusqu’au 5 mai 2014

La galerie Guy Pieters s’avère être un des lieux les plus intéressants de la région pour découvrir l’art d’aujourd’hui. Le dynamisme de son fondateur, la convivialité de l’équipe de Saint Paul, l’accueil réservé au visiteur et la générosité des œuvres présentées ont su l’imposer comme un lieu incontournable. La presse, les collectionneurs, les amateurs d’art, les écrivains, les poètes, se pressent à ses vernissages. À tel point que Guy Pieters lui-même s’en étonne.
De même que le statut de l’artiste a changé (il a des assistants, une stratégie de communication, des relais dans le monde), celui de galeriste s’est densifié, il impulse des expositions, collabore avec les musées, réalise des actions de mécénat, se déplace dans le monde à la recherche de talents émergents.
Ces dernières années, les écoles se sont dissoutes au profit d’artistes cultivant leur singularité. Chaque proposition est originale, offrant un nouveau regard sur le monde, quittant les discours convenus pour susciter de l’étonnement, de l’inattendu, et pourquoi pas, une certaine jubilation de la découverte.
La tendance actuelle qui est d’exposer plusieurs artistes en même temps place la galerie quelque part entre le centre d’art, le musée et un laboratoire où se déploient des dynamiques. Elle n’est plus seulement un lieu où on présente des œuvres d’art, mais aussi un lieu d’échanges et de confrontation entre plasticiens.
La nouvelle exposition de la galerie Guy Pieters illustre parfaitement cette tendance en présentant un plasticien (un des meilleurs actuels), un couple de photographes et un artiste mêlant la vidéo à l’humour télévisuel.

Oursler Tony, Tou 7, Climax technique mixte, 2005, 1167,6 x 119,4 x 71,1 cm

Wim Delvoye, le flamand universellement connu pour ses propositions iconoclastes (machines cloacales et cochons tatoués), est un artiste dont le regard affiné aime à juxtaposer des univers qui n’ont à priori rien à voir. À l’opposé d’une conception étroite de l’art, il confronte le banal avec le sacré, l’architecture gothique avec les machines outils, la science et l’inconscient.
Inventeur du « Glocal » (contraction de global et local), il affirme qu’être international n’est possible qu’en étant enraciné dans son milieu.
Un de ses concepts principaux, la “défamiliarisation” est en fait une fabrique d’étrangeté.
Enfant doué en dessin avec pour géniteurs symboliques Walt Disney et Brueghel, il aime à mixer les imageries populaires et la culture savante, l’art et l’artisanat, l’art médiéval et les pelleteuses. Ainsi ses planches à repasser sont recouvertes d’écussons héraldiques, ses lames de scie sont peintes en laques bleues de Delft et ses bonbonnes de gaz transformés en vases grecs antiques.
Autant d’œuvres hybrides pour mieux montrer les contradictions et les mutations de notre environnement.

L’américain Tony Oursler réalise des dispositifs visuels et sonores mêlant vidéos, objets, sculptures pour créer des personnages hybrides et fantasmagoriques. Ses univers sont dérangeants, non humains et en même temps attendrissants. Ils font naître une dramaturgie entre l’inanimé et le vivant.
Avec David Bowie, il a créé un pont fabuleux entre musique et arts plastiques. Grâce à ses créatures, le chanteur s’est doté d’une nouvelle identité après celle de Ziggy Stardust.
Entre réalité et fiction, ses thèmes sont pensés en rapport à la société : la mort, l’envie, le pouvoir, l’argent, la saturation des médias, la déshumanisation du corps, etc. Ses univers virtuels, son monde ludique montrent néanmoins un pessimisme actif.

Ghislain et Marie David de Lossy ont mis au point une nouvelle façon de représenter la nature. Un hyper-hyper réalisme où chacune des images est constituée de 150 prises de vue, toutes réglées à la même distance focale. Des images incroyablement nettes aux millions de pixels qui combinent l’effet unique d’une faible profondeur de champ (de l’un des meilleurs téléobjectifs) et le sentiment d’immersion d’un grand angle.
Leurs photographies dans les paysages volcaniques de l’Islande, Finlande et Espagne révèlent les détails invisibles qui seraient habituellement ignorés par un œil non averti. Ils passent des heures à attendre le moment où l’animal s’intègre si parfaitement dans le paysage qu’il nous est difficile de le retrouver, un jeu qui nous oblige à balayer plusieurs fois l’image, nous faisant découvrir des détails insolites.

Artiste(s)

Wim DELVOYE

Né le 14 janvier 1965 à Wervik en Flandre-Occidentale. Il s’est fait connaître grâce à son installation "Cloaca". Celle-ci représente le processus de la digestion, on entre des aliments d’un côté, et au bout de la chaîne, en ressort l’excrément. Il fait partie d’un groupe d’artistes (…)

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