Ses deux premiers chocs artistiques : une exposition de Paul Jenkins en 2005 (pour ses matières colorées) puis une de Nicolas de Staël (pour ses bleus extraordinaires) indiquent une sensibilité particulière, un amour pour la couleur qui ne se démentiront plus.
Il devient collectionneur à partir de 2005, s’intéressant d’abord à l’Art du XXe siècle, notamment à l’Ecole de Paris (Kijno, Jenkins, Vasarely, etc.), puis progressivement, à l’art contemporain.
Tout en poursuivant ses activités de promotion immobilière, il s’informe, étudie l’art de son temps, se documente sur les artistes qui le touchent, suit de près l’évolution des galeries, s’intéresse aux cotes, etc.
Descendu vers le Sud, il se décide pour une nouvelle vie de galeriste, un métier qui a beaucoup évolué.
Aujourd’hui, la galerie n’est plus seulement un espace où sont présentées des œuvres d’art, mais un lieu d’échanges et de dialogue. Le galeriste d’aujourd’hui créé des événements, multiplie ses réseaux, impulse des expositions, des partenariats, recherche de nouveaux talents émergents.
Ce qui intéresse Jacky Baczyk, c’est de travailler avec des artistes vivants qui portent un nouveau regard sur le monde, et créer autour de la galerie une équipe soudée, une émulation, des liens.
Il voudrait "vivre une belle aventure, "un parcours comme Sapone avec Kijno".
Pour cela, il faut "sortir des sentiers battus, ne pas montrer que du Streetart (très à la mode), ni de vanités, de crânes, de nounours en bronze, d’animaux peinturlurés, mais des œuvres originales, touchantes, qui ont une vérité, une présence, qu’on puisse reconnaître l’artiste, son style, sa technique, son écriture".
Jacky Baczyk a des goûts multiples, il est pluridisciplinaire en art comme il l’est pour le jazz (du free au Be bop classique, à la soûl). Ainsi, il présente de la peinture (de l’Abstraction géométrique au Streetart, de la céramique contemporaine, de la sculpture, de la photographie, etc.)
Particulièrement dynamique, il aime le contact, le dialogue, et sait faire partager sa passion pour ses artistes et leurs techniques : à voir les dripping impressionnistes de Isabelle Bonzom, les sculptures singulières en bois et terre de Paolo Bosi, les céramiques étonnantes de Marc Alberghina, l’abstraction géométrique de Arthur Dorval, les personnages en bronze de Andie Toesca, le Streetart de Charles Levalet, etc.