Le jury, présidé par Franz-Olivier GIESBERT, réunissait Paule CONSTANT, Irène FRAIN, Aurélie de GUBERNATIS, Didier van CAUWELAERT, Laurent SEKSIK, Jean-Luc GAG (Conseiller municipal délégué au patrimoine historique, à la littérature, à la lutte contre l’illettrisme, au théâtre et à la langue niçoise), Nicolas GALUP (rédacteur en chef d’Azur TV) ainsi qu’un jurypopulaire de dix lecteurs, amoureux des livres et des mots.
Le prix sera remis à Jean SICCARDI par Christian ESTROSI, Président délégué de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, le vendredi 1er juin prochain, lors de l’inauguration du 23ème Festival du Livre de Nice qui se tiendra sous la présidence d’Éric-Emmanuel SCHMITT.
Homme des montagnes du sud, auteur d’une soixantaine d’ouvrages dans les genres les plus variés (jeunesse, théâtre, littérature etc.), il est en 1972, à l’origine du développement des ateliers d’écriture dans les zones défavorisées.
Jean Siccardi excelle à évoquer son pays à rebours de certaines idées reçues : loin du farniente et de la dolce vita, une terre de rigueur et de passion.
Les aventures d’un jeune alpin qui devra faire un choix crucial face au cataclysme de 14-18.
En Provence, vers 1900. Antoine Rabuis est le treizième rejeton d’une
famille de miséreux. Son père, alcoolique et brutal, l’abandonne à un couple de paysans aisés en mal d’enfant, les Bertrand. Chéri comme un don du ciel, bientôt officiellement adopté, le garçon prend le nom de ses nouveaux parents et se fait prénommer Noël.
Doux, intelligent, serviable, Noël Bertrand remercie chaque jour la Providence de sa générosité. Pourtant doué pour les études et promis à un brillant avenir, il préfère rester à la ferme, au milieu d’une campagne qui l’enchante, auprès de ses nouveaux parents qu’il vénère par-dessus tout. Malheureusement la guerre éclate.
Comme tous les hommes de son âge, Noël est appelé sous les drapeaux. Mais comment courir au massacre quand on a appris à aimer passionnément la vie et ses plaisirs ?
Pour Noël, la question de la désertion se pose alors...