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Les 25 ans de StArt

L’écrivain malien Amadou Hampâté Bâ déclarait « Lorsqu’un écrivain meurt, c’est une bibliothèque qui brûle »…comme un arbre de vie séculaire, vendredi 29 mai 2015, ils étaient une cinquantaine d’artistes regroupés autour de leur président Gilbert Baud à la bibliothèque Louis-Nucéra pour fêter les 25 ans de l’association StArt.

Des artistes niçois icônes d’aujourd’hui et de demain

Ces plasticiens venus d’univers différents, reconnus professionnellement, trempant leur pinceau pour créer sang et eau, ont choisi une bibliothèque représentative pour alimenter avec leur nom et leur talent le monde culturel qui nous entoure et dont ils sont racines ou jeunes pousses.

Vendredi, la bibliothèque Nucéra a rayonné de la présence de ces artistes réunis sous la bannière de StArt, des artistes qui ont cette faculté de vous mettre en joie.

François Voisin : StArt, c’est l’efficacité dans la précarité, un foisonnement d’activités avec un minimum de moyens matériels, une énergie étonnante, un sens du collectif…

StArt, on connaît ou pas !

Depuis 25 ans, ce regroupement d’artistes majeurs n’a pas encombré les médias. Volonté d’être discret ? Quand un arbre tombe, on l’entend, quand la forêt pousse, aucun bruit.

Ils sont peintres, sculpteurs, céramistes, photographes, écrivains, poètes, critiques, éditeurs, architectes. Expos, performances, publications, livres d’artistes, livres objets, tous contribuent à un foisonnement culturel dans l’Hexagone et au-delà.

Et, les disparus de l’association, par leurs œuvres, leurs écrits, leur implication amicale ont laissé une trace tangible dans le monde de l’art comme Raymond Hains, Yves Bayard, Edmond Vernassa, Bernard Reyboz, Olivier Roy, Judith Kantor, Sacha Sosno, Bruno Mendonça, Daniel Biry, Guy Rottier, Dany Laurent, Monique Baud, Philippe Courbot, Catherine Mas, France Delville.

StArt, cet arbre culturel ne cache pas la forêt mais au contraire contribue à son développement durable au sens propre du terme.

http://www.start06.com/

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