Il a très jeune entendu parler de son célèbre concitoyen, peut-être en a-t-il été influencé ? En tous cas, il entreprend des études à l’Académie des Arts de La Haye.
Ses professeurs, tous deux artistes : Wit Bouthorn et Wim Schutz, lui ont ouvert la voie vers l’expressionnisme.
Après avoir travaillé quelques années comme designer, il n’a plus voulu plus obéir à des commandes, et choisit de s’extraire des carcans pour exprimer ses propres formes en dehors de toute contrainte.
En 1993, Leo s’installe à Vintimille avec sa compagne Lucia Pellegrino avec laquelle il a deux deux enfants : Diletta and Frederiek. Il expose un peu partout en Europe, ce qu’il continue toujours à faire.
En 2011, il rencontre la sculptrice franco-New Yorkaise Kim Boulukos et vit à Nice. Il se lie d’amitié avec le peintre Hélénon, maître d’une abstraction colorée qui réalise des sculpto-peintures colorées composée d’éléments en bois de récupération, de tissus et de toiles.
Malgré leur radicalité abstraite, les lithographies de Léo Wesel révèlent un dynamisme étonnant dû à des formes géométriques simples : rubans, carrés, rectangles, découpages géométriques souvent colorées, appliquées sur des fonds noirs brossés. Dans les années 2000, il s’intéresse à l’ardoise et entreprend en Italie une formation à la sculpture de ce noir matériau qui renvoie à ses créations.
On retrouve également dans ses sculptures une dynamique remarquable qui donne vie à la matière inerte
Visionnées dans sa tête, souvent pendant ses promenades à vélo, ses œuvres prennent vie à l’atelier où il attaque la pierre ou l’ardoise à la disqueuse. Ainsi, aux moments silencieux où il peint ou dessine, succède un bruyant travail de sculpteur.
Dans son dialogue avec la matière, ses influences constructivistes issues du Bahaus et du Cubisme s’expriment dans des formes inattendues, originales et déconnectées du corps qui arrivent à exprimer le mouvement avec des matières pourtant denses et lourdes.