Eva Vautier inaugure sa propre galerie. Ce lieu déjà connu pour sa convivialité à été complètement rénové et l’immaculé des murs est là pour accueillir des œuvres originales, décapantes, porteuses de nouveaux regards sur le monde.
Eva fourmille de projets et d’idées originales et voudrait que cet espace soit dédié en permanence à la création : performances, concerts, soirées vidéos, et bien d’autres événements (en cours de maturation), viendront rythmer les six grandes expositions de l’année.
Deux expositions ont été choisies pour l’ouverture de la galerie : Sandra D. Lecoq et Virginie Letouze
Sandra D. Lecoq
Ses toiles sont des patchworks de bouts de tissus superposés, de pelotes de laine, des cravates, de plumes, des lettrages et même, pourquoi pas, des fragments de toiles peintes. La peinture s’est faite matière colorée, discours affirmant une "Female wild soul".
Dans une grande sculpture installation de boîtages (de supports ?) peints surmontés de figurines, on retrouve ses signes récurrents : moustaches, oiseaux (surtout le coq), lampadaires à fleurs...
Virginie Le Touze
A l’étage, face à un jeu de miroirs cosmique, un très intéressant travail sur les couronnes d’épines où le mot couronne est pris au sérieux. Il est décliné en plusieurs types à l’imitation des hautes couronnes des rois et reines présentés ici par des petites filles. L’allusion est patente, acérée, poussée dans ses extrêmes - entre jeux de mots et de matières.
