Cette partie nommée "Espace initial", marque le point de départ de ma réflexion sur l’espace et son utilisation. Qu’est ce qu’un espace ? Quel rapport développe t-on avec lui ?
Le dictionnaire le définit comme un corps imaginaire comme le temps un mouvement fictif.
Ainsi le projet se construit comme une approche générale de l’espace, qu’il soit concret, virtuel ou fictif, car ces trois axes sont en croisement perpétuel et rendent la notion même d’espace en devenir permanent.
Un passage souterrain où se croise des passants dans un flux permanent, l’espace original est éclaté en fragments afin d’en recomposer un nouveau, un espace virtuel, potentiel mais non existant dans la "réalité", où les passants issus d’espace-temps différents disparaissent les uns les autres.
La trace de cette virtualité est précisément la disparition des individus dans une vue d’apparence banale. Ainsi les spectateurs créent le lien entre l’espace et la projection par leurs présences et leurs ombres. Ils deviennent des éléments internes, mi présent, mi absent.
Justyna Ptak
Justyna Ptack, dont c’est la première exposition en galerie, termine son cursus universitaire à la Villa Arson à Nice.