À travers 224 pages présentant des documents inédits, un texte introducteur de Gilles Fuchs, un essai d’Henry-Claude Cousseau et un entretien entre Caroline Hancock et Gregory Forstner, cette monographie parcourt plus de quinze années de travail de l’artiste entre la France, l’Allemagne et les États-Unis.
- GREGORY FORSTNER/MONOGRAPH
« Il y a dans le travail de Forstner une dimension autobiographique évidente et sur laquelle il nous invite d’ailleurs à nous pencher. Et il se peut bien que la peinture ait été finalement pour lui le meilleur moyen de faire un sort à la tournure romanesque de sa vie, de la considérer non comme une aventure de plus mais comme une occasion opportune d’en expliciter, d’en commenter pour lui-même, la singularité. »
Extrait du texte d’Henry-Claude Cousseau
« Vos sujets sont abordés sous forme de fables, de parodies, de paraboles, de mythes personnels ; en filigrane, se dressent Jean de La Fontaine, William Hogarth, Art Spiegelman, Jörg Immendorff. Toujours présente à partir d’archétypes et de stéréotypes, la culture populaire se mêle de telle façon à la " grande peinture " et à l’histoire que vous parvenez à en faire une question intime. Impossible de ne pas faire le lien avec la contemporanéité des réalités sociales, politiques et culturelles de nos sociétés. »
Extrait du texte de Gilles Fuchs
« Spiegelman induit ainsi une empathie coupable du lecteur. Dans mon travail, cette empathie s’est cristallisée sur le chien. L’avantage du masque-chien, c’est qu’il offre une panoplie infinie de races, de gueules, et donc de possibilités d’identification et, comme le dit si justement Spiegelman, de coincer le spectateur avec sa propre humanité corrompue et défectueuse. »
Extrait de l’entretien entre Gregory Forstner et Caroline Hancock
En partenariat avec la galerie Mathias Coullaud, Les Éditions Dilecta, la galerie Zink & Christophe Langlitz Art