Les Drames de la mer
Alexandre Dumas (1802-1870) qui, pourtant, n’aimait tant que conter le vacarme des armes et des poursuites, n’était pas un aventurier, sinon en chambre. Encore moins un marin. Mais fasciné par la mer, il publia en 1853, Les Drames de la mer , un recueil de quatre récits qui, s’ils n’étaient véridiques seraient, par leur style enflammé, oniriques, tous ponctués par un naufrage océanique : Atlantique, Pacifique, Indien.
Ce fut à Bruxelles, où il s’était mis à l’abri de la contrainte par corps dont le menaçaient 150 de ses créanciers, qu’il rédigea cet ouvrage injustement oublié.
Au contraire, la catastrophe écologique du Golfe du Mexique, aux conséquences encore inimaginables, sera présente à jamais dans les esprits des générations futures. Tant elle symbolise notre époque par son gaspillage d’énergie, l’esprit de lucre, la technologie à la fois toute puissante et impuissante. L’ordinateur de « 2001, Odyssée de l’espace » s’est muée en plate-forme pétrolière de « 2010, Odyssée des abysses ».
