Avril-mai 2011 : MADI INTERNACIONAL (Argentine/Brésil/Uruguay) au « Palais de Glace » (Palais National des Arts) de Buenos Aires, avec José M. Aguiar (RA) Carmelo Arden Quin (U) Martín Blaszko (RA) Bolivar (U) Judith Britez (U) Martín Cáceres (RA) Pepe Cáceres (RA), Carlos Castro (RA) Carlos Di Leone (RA) Lorena Faccio (RA) Jão Carlos Galão (BR) César López Osornio (RA) Jaildo Marinho (BR), Eugenio Monferran (RA) Mariano Prestach (RA) Armando Ramaglia (RA) Carolina San Martín (RA) Gloria Stafforini (RA) Enrique Tommaseo (RA)
Septembre 2011 : « GEOMETRIE DI LUCE », 14 artistes de MADI INTERNATIONALE au Palazzo della Vicaria. A cura di Cristina Costanzo, con le opere di : Carmelo Arden Quin, Bolivar, Jean Charasse, Franco Cortese, Real F. Frangi.
Sakae Hasegawa, Yumiko Kimura, Vincenzo Mascia, Renato Milo, Mitsouko Mori, Gianfranco Nicolato, Marta Pilone, Satoru Sato, Piergiorgio Zangara, catalogo a cura di Laura Bica, contributi scientifici di Cristina Costanzo e Gaia Spitaleri con il patrocinio dell’ Ambasciata del Giappone in Italia.
6/10 octobre 2011 : Foire ArtVerona 2011, œuvres du Mouvement MADI
INTERNATIONALE (Carmelo Arden Quin, Reale F. Frangi, Piergiorgio Zangara)
16 novembre 2011 : FACTORY 49, Sydney (Australie), MADI INTERNATIONAL avec Jean Branchet (F) Sandrina Caruso (F) Franco Cortese (I) Reale F. Frangi (I) Aldo Fulchignoni (I) Yumiko Kimura (J) Alberto Lombardi (I) Enea Mancino (I) Vincenzo Mascia (I) Renato Milo (I) Giuseppe Minoretti (I) Antonio Perrottelli (I) Marta Pilone
(I) Piergiorgio Zangara (I)
21 novembre 2011, à la Fundacion Costantini (Buenos Aires) : « Omaggio a Carmelo Arden Quin, Fondateur du Movimento MADI Internazionale ». ntervenants : Bolivar, Nelson Di Maggio, Enio Iommi, César Lopez Osornio, Juan Mélé, Nelly Perazzo, Raul Santana
12 novembre/16 décembre 2011 : GALLERIA MAReLIA de Paola Silvia Ubiali (Bergame), exposition REALE F.FRANGI, texte du catalogue par Matteo Galbiati.
27 novembre 2011, ouverture de la Galerie ALLER-SIMPLE (Champlan-Paris),
galerie de référence du Movimento MADI Internazionale en France, dirigée par Catherine Topall, avec des œuvres MADI.
Janvier/février 2012, Savigny, la ville où Carmelo Arden a vécu depuis le début des années 50 jusqu’à sa mort en 2009, lui a rendu un hommage en trois lieux :
Salle « Noir et Blanc » (5/31 janvier 2012) : avec AG. Bertolio (I) Bolivar (U) JM. Caceres (Ar) M. Caceres (Ar) E. Cornolò (I) J. Fajo (H) L. Faccio (A) R.F. Frangi (I) Y.Kimura ( J) A.Lambelé (B) V. Mascia (I) G. Minoretti (I) M.Mori (J) J.Nem’s (H) A. Perrottelli (I) A. Ramaglia (A) T. Ridell (S) G. Rosa (I) R.Rohr (B) G. Stafforini (Ar) E.Tommaseo (Ar) P. Zangara (I) G. Bourmaud (F) D. Binet (F) J. Charasse (F) F. Cortese (I) C. Di Leone (A) A. Fulchignoni (I) J.C. Galvao (Br) I. Haasz (H) S. Hasegawa (J) R. Milo (I) E. Monferran (I) GF. Nicolato (I) M.Pilone (I) G. Pinna (I) I.Prade (F)
M. Prestach (Ar) A. Rubens (B) C. San Martin (A) Saint-Cricq (F) Saxon (H) P. Vacher (F) C. Arden Quin (U) J. Branchet (F) Bolivar (U) J. Froment (F) P. Zangara (I)
Salle “Madi” (5/31 janvier 2012) : G. Bourmaud (F), D. Binet (F) J. Charasse (F) F. Cortese (I) C. Di Leone (A) A. Fulchignoni (I) J.C. Galvao (Br) I. Haasz (H) S. Hasegawa (J) R. Milo (I) E. Monferran (I) GF. Nicolato (I) M.Pilone (I) G. Pinna (I) I.Prade (F) M. Prestach (Ar) A. Rubens (B) C. San Martin (A) Saint-Cricq (F) Saxon (H) P. Vacher (F)
Salle du Théâtre (5/31 janvier 2012) : Carmelo Arden Quin (U) J. Branchet (F) Bolivar (U), Joël Froment (F) P.G. Zangara (I)
Le 28 janvier 2012, une Rencontre « Arden Quin et MADI » à Savigny, a lieu, avec interventions de Bolivar, Jean Branchet, Joël Froment, Piergiorgio Zangara.
Février/mars 2012 à la Galerie Komart, Berlin, « Objekte und malerel » : JÁNOS FAJÓ
23 mars-21 avril 2012, Galleria Monteleone, Palermo : « MADI. OLTRE LO SPAZIO », commissariat de Laura Bica et Daniela Brignone, organisation de Giusi Cuttita, con le opere di Carmelo Arden Quin (U) Bolivar (U) Gaël Bourmaud (F) Jean Branchet (F) Jean Charasse (F) Elisabetta Cornolò (I) Franco Cortese (I) Marian Drugda (SK) János Fajo (H) Reale Franco Frangi (I) Joël Froment (F) Aldo Fulchignoni (I) Sakae Hasegawa (J) Victor Hulik (SK) Yumiko Kimura (J) Alberto Lombardi (I) Enea Mancino (I) Vincenzo Mascia (I) Renato Milo (I) Giuseppe Minoretti (I) Mitsuko Mori (J) Gianfranco Nicolato (I) Antonio Perrottelli (I) Marta Pilone (I) Gaetano Pinna (I) János Szász Saxon (H) Piergiorgio Zangara (I)
13/15 avril 2012, le Valmore studio d’arte di Valmore Zordan à la foire « MIART » de Milan : « movimento MADI INTERNATIONALE » (R.F. Frangi et P. Zangara)
17 mars au 3 mai 2012, la même galerie expose GAEL BOURMAUD
26 avril/8 juin 2012, Galleria U de Helsinki : « Mobiles et Modules » de János Szász Saxon et István Harasztÿ (Hongrie)
MADI italien : un passé fourni
Dans les archives, on peut donc retrouver Madi en marche, au long des années. Ainsi, concernant le Valmore studio d’Arte, dans son catalogue de l’exposition 2009 « MADI INTERNATIONALE » avec Carmelo Arden Quin, Bolivar, Mirella Forlivesi, Reale F. Frangi, Gaetano Pinna, Salvador Presta, Piergiorgio Zangara, un texte de Valmore Zordan lui-même est intitulé « Des inquiétudes de l’abstraction géométrique à la révolution au nom de la « création, invention », la longue vie de Madi ».
Voici son texte :
Madi : MAtérialisme DIalectique
Matérialisme puisqu’il propose une géométrie marxienne en tant qu’objet œuvre qui n’exprime pas, ne représente pas, ne signifie pas, n’est pas en rapport avec le sujet, mais est vrai en soi même. Dialectique parce qu’il décrit en termes empiriques le développement historique de la pensée qui se rattache à la triade hégélienne : thèse, antithèse, synthèse. (Salvador Presta)
Nous ne devons pas assimiler Madi aux nombreux groupes nés après la deuxième guerre mondiale. Pour en comprendre le sens, il faut considérer le ferment culturel qui, en Argentine, et principalement à Buenos Aires, dans la décade 1940 50, fut extraordinairement important pour la grande impulsion donnée à l’innovation et l’expérimentation. Furent impliqués la littérature, la poésie (on se rappelle surtout Borgès), la musique, et l’art. Toujours à Buenos Aires, sur ce sol culturel, en 1945 Tomás Maldonado donne vie à l’art concret (parallèlement à l’art concret suisse de Max Bill, Lohse e Huber). En Italie naît en 1948 le MAC (Mouvement Art Concret) de Munari, Monnet, Dorfles e Soldati, et, encore en Argentine, en 1946, de Lucio Fontana qui présente le « Manifeste Blanc » du Spatialisme (qui sera introduit en Italie en 1947).
Madi, en 1946, naît dans ce climat et de la pensée de Carmelo Arden Quin. Conçu comme un « vrai mouvement », il va influencer les artistes du monde entier en donnant un tournant décisif aux comportements artistiques.
Madi « inventa y crea » en opposition à l’art concret, et vise à investir de ses principes tous les arts ( théâtre, musique, architecture ...). Ce n’est pas un hasard si le phénomène Madi a été comparé au Futurisme, et cela peut expliquer le grand nombre d’adhérents qui vont aller et venir au cours des années.
Madi, encore plein de vitalité à quelques soixante dix ans de sa fondation ne connaît ni lassitude ni baisse d’enthousiasme, quoiqu’il n’ait pas eu en Italie - contrairement à d’autres parties du monde - l’attention méritée du public et des critiques d’art.
Malgré son origine matérialiste dialectique, en Italie on préféra l’art figuratif, plus efficace à promouvoir et à diffuser sa propre idéologie. A cause des poussées « organiques » qui caractérisent les grands mouvements, Madi, avec son idée révolutionnaire de l’art, a exercé une forte attraction, mais a aussi connu de considérables tensions internes. Sa pensée fondatrice, si elle a pu prendre une place historique du point de vue politique et sociologique, est néanmoins restée vive, vitale, eu égard aux résultats obtenus. Et nous devons souligner l’incontestable actualité, l’internationalité et la consistance de l’art Madi. Le mérite en revient sûrement au leader incontesté Carmelo Arden Quin, homme d’un grand charisme, esprit lucide à l’âge de 96 ans. C’est à Arden Quin qu’encore aujourd’hui les artistes Madi du monde entier se réfèrent, reconnaissant en lui le « grand maître » à qui ils doivent le respect, et dont ils suivent constamment les indications, dont ils tiennent compte des jugements avec une respectueuse crainte. Cela crée les conditions pour qu’advienne ce qu’annonce Salvador Presta : que le « passé de Madi vive en harmonie avec le présent pour engendrer le futur ». (Valmore Zordan)
A suivre...